Tous les quizz de santé

Qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos ?

Qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos ?



Réponse : A

Pathologie neurologique fréquente (8,5 % de la population française en souffre), le syndrome des jambes sans repos (SJSR) se manifeste par un besoin irrépressible de bouger les jambes, particulièrement le soir et la nuit, ce qui perturbe souvent l’endormissement et le sommeil. Cette affection, généralement chronique, se traduit par des sensations « désagréables », « bizarres », dans les jambes : fourmillements, froid, pincement dans les jambes, impatiences motrices… Les patients ont généralement des difficultés à décrire ces symptômes, qui apparaissent au repos, en position couchée et/ou assise. Seul le fait de bouger les jambes en se mettant debout permet de soulager les douleurs. Une carence en fer est régulièrement associée au SJSR. D’autres facteurs peuvent également favoriser la survenue de ce syndrome, comme l’insuffisance rénale, la maladie de Parkinson, une grossesse, mais aussi la prise de certains antidépresseurs (tricycliques, inhibiteurs de la recapture en sérotonine)... Outre la supplémentation en fer et l’arrêt d’un éventuel médicament incriminé, des traitements très efficaces existent pour retrouver des nuits de qualité. Parmi ceux-ci, les médicaments qui agissent sur le métabolisme de la dopamine (agonistes dopaminergiques) sont particulièrement efficaces.

quizz rédigé par Kathleen Mentrop - ViVio

 

Grossesse | Sommeil | Antidépresseur | Syndrome des jambes sans repos | Carence en fer | Insuffisance rénale | Maladie de Parkinson | Dopamine
Quizz publié en Juin
Lire

Je suis enceinte, puis-je prendre n’importe quel antidouleur ?

Je suis enceinte, puis-je prendre n’importe quel antidouleur ?



Réponse : B. Non, certains antidouleurs sont contre-indiqués lors d’une grossesse.

Lorsqu’elles ne peuvent être apaisées par des méthodes naturelles, les douleurs chez la femme enceinte nécessitent parfois un traitement médicamenteux. Certaines précautions sont à prendre pour préserver le fœtus d’une éventuelle toxicité. Le paracétamol est le traitement de premier choix contre la douleur et peut être utilisé sans danger durant la totalité de la grossesse. Quand la douleur ne passe pas ou est plus importante, il est préférable de consulter un médecin qui pourra éventuellement vous prescrire d’autres antidouleurs.

L’aspirine, l’ibuprofène et, de manière générale, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à éviter durant la grossesse et particulièrement à partir du 6e mois, car ils engendrent des risques pour la santé du bébé (risque vasculaire et rénal). En cas de prise accidentelle, ne paniquez toutefois pas : les risques restent très faibles, surtout si la durée du traitement est courte. En cas de doute, demandez conseil à votre spécialiste.

Article rédigé par Kathleen Mentrop, ViVio

 

Grossesse | Antidouleur | Contre-indications | Toxicité
Quizz publié en Mars
Lire
Découvrez d’autres informations de santé !