L’érythème migrant représente la première manifestation clinique de la maladie dans 80 % des cas. 

 

Il peut apparaître entre 3 et 30 jours après la piqûre de tique infectante et évolue durant plusieurs semaines. Une rougeur au niveau de la peau apparaît au niveau de la piqûre de tique, prenant l’aspect d’un « halo » rouge. Celui-ci s'étend par la suite lentement et de façon centrifuge (du centre vers la périphérie) alors que le centre s'éclaircit. Son diamètre peut varier de trois à plusieurs dizaines de centimètres (en moyenne 15 cm). Il peut disparaître spontanément ou passer inaperçu.

 

Souvent indolore et ne démangeant pas, il affectionne particulièrement l’aisselle, le pli inguinal, le creux du genou et, chez les enfants, le cou et la nuque. 

 

Des symptômes généraux (courbatures, malaise général, fatigue) peuvent accompagner cet érythème migrant. Une fièvre  (≥ 38,5°C) doit faire suspecter une infection associée, comme la babésiose (maladie parasitaire également transmise par les tiques), association parfois rapportée.